Dans la nuit du 10 au 11 avril, l’Assemblée nationale a voté, dans la nuit de jeudi au vendredi 10 avril, la suppression de l’ordre national des infirmiers, contre l’avis du gouvernement, dans le cadre du projet de loi sur la santé.

L’amendement sur cette suppression était porté par la députée apparentée socialiste Annie Le Houerou, qui a pointé notamment « la mauvaise gestion de l’ordre », son « défaut de représentativité » et le fait qu’il créérait « des tensions dans la profession ».

Dès le lendemain, dans un communiqué, le Président de l’Ordre a indiqué que l’Ordre comptait bien poursuivre son activité :

« Si quelques députés ont manifesté leur incompréhension du rôle et des missions de l’Ordre, cela ne remet en question ni la place de l’Ordre dans la profession ni notre fonctionnement quotidien, » affirme Didier Borniche, président de l’Ordre national des infirmiers. « Le projet de loi de santé et l’ensemble des amendements qui ont été apportés seront discutés au Sénat et, si nécessaire, en Commission mixte paritaire d’ici la fin de l’année. Nous savons pouvoir compter sur le bon sens de nombreux parlementaires y siégeant, qui nous ont déjà témoigné leur soutien. »

Affaire à suivre…