La formation initiale et continue à la base de la qualité de travail des IDEL(s) !

 

Force est de constater, que depuis quelques années de gros efforts sont déployés pour accroitre la qualité des formations dispensées aux élèves infirmières. L’infirmière libérale d’aujourd’hui peut ainsi compter sur une formation initiale de qualité tout en s’appuyant sur un système de formation continue pensé pour son efficience.

La formation des infirmières et des infirmiers, un enjeu majeur pour l’avenir de la profession

 

Si les infirmières libérales comme leurs consœurs hospitalières ont conscience des débats, qui agitent actuellement les autorités et qui devraient être tranchés dans les semaines à venir, toutes savent parfaitement que la question de la formation initiale reste une problématique cruciale pour l’avenir de la profession. Ainsi, depuis 2009, tous les instituts de formation pour les paramédicaux et donc les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) doivent obligatoirement s’engager dans une démarche qualité. Cet engagement conditionne l’obtention de leur autorisation quinquennale de fonctionnement. Cependant si les textes imposent cette recherche de la qualité et de l’excellence, la certification visée par ces organismes de formation n’est pas obligatoire, puisque seule la démarche est demandée.

Pour autant, certains centres de formation ont vu leurs efforts couronner de succès. On peut par exemple citer l’exemple de l’IFSI de Sarreguemines en Moselle. Depuis septembre 2017, cet institut de formation a obtenu une certification ISO 9001 : V2015. Le label ISO reste non seulement une consécration des efforts engagés par l’IFSI mais c’est aussi une reconnaissance au niveau international, puisque le label est reconnu par 140 pays. L’exemple n’est pas unique dans l’Hexagone, et dans les années à venir, la certification ISO 9001 est même appelée à se généraliser pour les IFSI.

Promouvoir la démarche qualité, un objectif au service des Infirmières libérales

 

S’engager dans une telle démarche qualité sert aussi et surtout les infirmières et infirmiers en formation, qui peuvent ainsi s’appuyer sur ces nouveaux protocoles ou sur ces référentiels créés à l’occasion de ces certifications ISO 9001. De manière plus pratique encore, la démarche qualité est l’occasion pour les IFSI de moderniser leur équipement, et en la matière, les innovations technologiques sont au service de ces ambitions.

Parce que les étudiantes et étudiants sont appelés à soigner des patients, les IFSI font tout pour leur apprendre les bons gestes dans les meilleures conditions. Des chambres d’hôpitaux sont ainsi recréés, avec l’introduction, depuis plusieurs années, de mannequins bourrés de technologies, reproduisant le corps humain dans son ensemble. A l’IFSI de Sotteville les Rouen, par exemple, le directeur de l’établissement, Pascal Peneaut, le confirme : « Tout est fait pour coller le plus à la réalité. Cela permet une totale mise en situation. Aucun acte infirmier n’est pratiqué pour la première fois sur un patient« .

Si la formation initiale en soins infirmiers gagne en qualité, les infirmières et infirmiers libéraux peuvent aussi compter sur la formation continue pour rester, tout au long de leur vie active, à la pointe des techniques et des connaissances.

La formation continue pour les infirmières libérales, de nouvelles règles applicables

Plus encore que les autres professions, la profession infirmière se doit de se former en permanence, en restant formée aux dernières techniques de soins mais aussi aux dernières innovations en matière de santé. Pour cela, les IDEL(s) peuvent compter sur le développement professionnel continu  (DPC). Votée en 2015, une loi est venue réformer ce développement professionnel continu pour les professionnels de santé, dont les infirmières libérales, avec une application effective depuis le 01er janvier 2016.

Depuis cette date, la formation professionnelle continue reste une obligation pour les infirmières libérales, mais cette obligation ne s’envisage plus annuellement mais sur une période de trois ans, ce qui change tout. L’agence nationale du développement professionnel continu participe ainsi à au moins un programme de DPC des professionnels de santé libéraux et salariés exerçant en centre de santé conventionné. Cependant, la prise en charge de ces formations n’est possible que dans la limite de l’enveloppe budgétaire, fixée pour chaque profession.

 

Au début de leur vie active, comme tout au long de leur carrière professionnelle, les infirmières libérales et hospitalières bénéficient de formations de qualité, qui s’adaptent aux exigences et aux attentes des patients d’aujourd’hui. C’est aussi cette formation qui participe à la qualité des soins et des prises en charge assurées par les infirmières libérales notamment.

Et vous, quel jugement portez-vous sur le système de formation des infirmières et des infirmiers ? Quels seraient selon vous les axes de développement à prioriser ?