La voiture de l’infirmière libérale, outil de travail ou source de tracas ?

La grande majorité des infirmières libérales utilisent une voiture au quotidien pour pouvoir se rendre au chevet de ses patients. Du choix de la voiture aux solutions à trouver pour le stationnement, le véhicule de l’infirmière libérale reste au cœur de bien des préoccupations du quotidien.

Quand la voiture doit pouvoir se transformer en cabinet pour l’infirmière libérale

 

Si les infirmières libérales restent les professionnelles de santé les plus proches des patients, cela implique aussi qu’elles passent un temps non négligeable dans les transports. En ville, certaines infirmières libérales ont décidé de se déplacer avec les transports en commun, mais dans la très grande majorité des cas, le choix de la voiture reste la règle. Aussi en prévision des nombreuses heures, pendant lesquelles l’infirmière libérale passera dans sa voiture, le choix de cette dernière doit être organisée et optimisée pour satisfaire à toutes les attentes et spécificités de l’infirmière.

Il n’est pas possible de lister les caractéristiques essentielles de la voiture idéale pour une infirmière libérale. Cependant, le confort et la praticité de cette dernière seront deux aspects à ne surtout pas négliger. La professionnelle de santé devra ainsi entrer et sortir des dizaines de fois de son véhicule, alors autant penser au confort d’utilisation au quotidien. Les dimensions et la motorisation de la voiture seront étudiées avec précision, une infirmière libérale se déplaçant en zone montagneuse ne connaissant pas les mêmes contraintes qu’une consœur exerçant exclusivement en zone urbaine.

 

De la voiture électrique à la boite automatique, quel choix pour une infirmière libérale

 

Il faudra aussi se décider quant au type de véhicule à choisir en fonction du carburant utilisé. Si le gasoil ne semble plus être promis à conserver son statut de choix économique, cela n’implique pas pour autant, que toutes les infirmières libérales doivent se précipiter sur les voitures électriques. L’autonomie des batteries de ces dernières reste, encore aujourd’hui problématique, puisque ne suffisant pas, dans certains cas, à garantir une utilisation normale tout au long de la tournée de patients.

Dans tous les cas, le coût de revient du véhicule s’imposera comme une charge fixe à prendre en considération, puisqu’il impactera directement le revenu de l’infirmière. Entre la location longue durée, l’achat du véhicule en son nm personnel, ou la location avec option d’achat, les possibilités sont nombreuses et l’infirmière libérale se devra d’étudier chacune de ces pistes en fonction de ses besoins d’une part mais aussi de ses ambitions d’autre part.

Comme pour bien d’autres professions, l’infirmière libérale étudiera donc, avec une très grande attention, les conditions de financement et les caractéristiques de son prochain véhicule. Mais la voiture de l’infirmière libérale est source d’autres problématiques au quotidien, à commencer par les frais de stationnement.

Le stationnement, un casse-tête pour certaines infirmières libérales

Là encore, toutes les infirmières libérales ne sont pas égales devant ces problèmes de stationnement. Ces derniers peuvent même apparaitre comme une simple vue de l’esprit pour les professionnelles exerçant en zone rurale. En revanche, les infirmières et infirmiers libéraux exerçant dans les grandes villes de l’Hexagone sont pleinement consciente de l’enjeu de ce problème récurrent. C’est d’autant plus vrai, que depuis le 1er janvier 2018, le forfait post stationnement (FPS) est venu complexifier une situation déjà tendue. Dans certaines villes de France, la traditionnelle amende de 17 € pour défaut de stationnement a été remplacée par des FPS de 60 € et plus, imposant à tous les professionnels de santé de respecter plus scrupuleusement encore les règles édictées par les autorités municipales.

Certaines collectivités ont adopté des dispositions particulières pour les professionnels de santé en général et les infirmières libérales en particulier, mais cet assouplissement est loin d’être une règle générale. Trouver une place de stationnement à Paris ou dans certains quartiers des métropoles régionales devient un véritable casse-tête, qui peut couter cher à l’infirmière libérale. Se conformer à la loi en trouvant une place disponible peut désorganiser une tournée de patientèle, alors que prendre le risque de se dispenser de respecter la législation représente désormais une véritable menace financière.

C’est pourquoi, aujourd’hui peut-être plus qu’hier, la voiture est devenue un outil de travail et une source de tracas pour les infirmières et infirmiers libéraux. Et ces derniers peuvent légitimement s’interroger. Comment venir au chevet de patients, incités à rester à domicile plutôt que de venir à l’hôpital, si rien n’est fait pour favoriser les déplacements des soignants ? La question est posée, et il faudra bien, à un moment donné, y apporter des réponses concrètes.

 

Et vous, quelle place prend votre voiture au quotidien ? le stationnement est-il devenu problématique dans votre zone d’activité ? Comment avez-vous choisi votre véhicule ?